// Premier apport :
L’Event. Lorsque George Brecht arrive et pose des fleurs sur le piano en tant que proposition musicale, c’est focaliser une réalité simple. C’est, dans l’histoire de l’art, le geste limite de « la vie est art ». Mais c’est aussi et surtout, en égalisant l’importance des choses, placer l’artiste futur devant une situation non retour de non art.
// Deuxième apport :
En musique et en théâtre, Fluxus apporte dès 1963 la participation du public à l’action. Non pas une fausse participation, c’est-à-dire la comédie qui continue au milieu du public, mais un véritable désir du transfert des responsabilités. Par exemple, Benjamin Patterson va déverser dans le public du papier avec lequel le public va devoir réagir.
// Troisième apport :
Le divertissement : un concert Fluxus doit être de la musique contemporaine divertissante. Beaucoup trop de musiques contemporaines sont ennuyeuses trop dépendantes, pour le public, de la nécessité de références historiques et culturelles. Le divertissement dans Fluxus réagit donc contre la culture, redonne à l’art sa fonction primaire (divertir) et relègue la connaissance de l’histoire de l’art au second plan.
// Quatrième apport :
L’art par la correspondance, le Mail Art. A partir de1963, à la fois Ray Johnson et George Brecht se serviront de la poste pour transmettre leurs idées, leur vécu, par des petits détails de la vie, subtilités, anecdotes, etc. Le Mail Art alors est une forme d’anti-art et non-art parce qu’il permet le refus de jouer l’artiste de carrière, ceci en évitant de passer par le circuit des galeries d’art, etc.
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