Fondation du doute Ben&Fluxus à Blois

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Willem de Ridder

L'oeuvre de Willem de Ridder

Pays-Bas

14/10/1939 - 29/12/2022

Biographie

Après avoir terminé ses études à l’Academy for Art and Design de Den Bosch, il décide d’arrêter définitivement de peindre. En prenant le papier blanc de son chevalet, il commence une série de boules de papier froissé, PK (Paper Constellation), qui est à l’origine de son art et de ses multiples variations en PK Theatre, PK Sculptures, PK Philosophy, PK Fashion, etc. Avec plusieurs compositeurs contemporains, Dick Raaymakers, Louis Andriessen, Peter Schat, Ton Bruynel, Rob Dubois, Jaap Spek et Misja Mengelberg, il co-fonde en 1961 la Mood Engineerind Society (M E S), qui présente des concerts comportant des événements visuels. Vivement intéressé par le travail de Nam June Paik, il se rend en Allemagne pour l’interviewer et celui-ci après qu’il eut parlé de ses propres activités artistiques, le déclare «Fluxus». Invité à un concert Fluxus dans une galerie d’Amsterdam, il y rencontre des artistes du mouvement tels que Dick Higgins, George Maciunas, Alison Knowles, Wolf Vostell, Tomas Schmit, Benjamin Patterson, Emmett Williams. Il participe alors à de nombreux concerts Fluxus en Europe. George Maciunas, le fondateur du mouvement, le nomme président de Fluxus pour l’Europe du Nord. En 1963, il ouvre la galerie Amstel 47 à Amsterdam, et organise deux festivals Fluxus. Entre 1964 et 1965, sa galerie devient le premier « Fluxshop » européen où l’on peut acheter des œuvres Fluxus par correspondance. Très actif, Willem de Ridder, utilise tous les moyens de communication. D'abord le cinéma : avec son partenaire Wim van der Linden il présente ses Sad Movies (Films Tristes) dans plusieurs festivals. La presse, en créant avec Peter J. Muller le magazine clandestin Hitweek (de 1965 à 1969, repris ensuite sous le nom d’Aloha, ouvert à toutes les contributions) qui accompagna avec succès la génération des babyboomers, et les premiers magazines de la révolution sexuelle, Finger, God, publiés sur la côte ouest des Etats-Unis et Suck en Europe. Menacé de mort par la communauté de Charles Manson, il se rend en Italie d’où il publie Hate and Love. Puis, le théâtre et la danse : au Théâtre royal d’Amsterdam il présente Portable Vaudeville, et co-crée par ailleurs les clubs « intermedia » Paradiso and Fantasio. Pour la radio, il produit des émissions telles que Escapade et le Great Oto Derby, diffusées la nuit, ainsi que des séries d’histoires d’horreurs, Deadly Fear Therapy, qui furent controversées ; il produit Radio Cadillac pour la radio nationale néerlandaise, crée avec Elsa del Puerto et Peter Pontiac des contes pour enfants sur le Prince Willemus. La radio ouvre un champ d’expériences autour de l’auditeur-producteur, depuis l’apparition du Walkman (Audio Direct Theater, The Radiola Salon, les cassettes Safari qui guident à l’aide d’un accompagnement sonore le conducteur à travers différents paysages, MuseumTour guide de visite lui aussi sur cassette du Museum of Modern Art de Croningen, qui n’a aucun rapport avec les oeuvres), et aujourd’hui de l’Internet, en contact direct par webcam avec les auditeurs. Sa première « exposition illégale » est présentée aux abords du Stedelijk Museum, et sera renouvelée au MoMA de New York. Depuis 1990, il anime des séminaires et des ateliers de « Mirrorology » : concept qui, reposant sur des groupes de soutien dont chaque membre est fan des autres - permettant ainsi l’expérience d’un soutien inconditionnel -. vise à motiver et harmoniser la vie personnelle et celle des entreprises. Publié en 1999, son guide de « miroirologie » est un best-seller.

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