2005-2013
Présentation de quelques pièces qui composent l'installation d'Arnaud Labelle-Rojoux.
Voir fiche Les 53 marches - L'esprit de l'escalier pour d'autres images et une présentation générale de l'installation.
1 - Grimaces (vidéo, durée 29'40 minutes, 2013)
2 - Critique de la raison pure (2 masques en mousse polyuréthane, acrylique sur papier, impression jet d'encre et drapé, 220 x 160 x 60 cm, 2009)
(ici 2 photographies de chaque masque à échelle 1, 2013)
3 - Ego = Ego (principe d’équivalence) (écriture sur papier, 70 x 50 cm, 2011)
4 - Petits bruns déguisez-vous donc en scandinaves (écriture sur papier, 2005)
5 - On entendait Groucho, c’était Lacan (écriture sur papier, 70 x 50 cm, 2013)
6 - Apparition diabolique d’Hitler en pékinois (écriture sur papier, 2005)
1 - Grimaces (vidéo, durée 29'40 minutes, 2013)
Arnaud Labelle-Rojoux présente ici un panorama de la grimace à travers l’histoire de l’art, des toiles de Jérôme Bosh ou Brueghel à des portraits d’acteurs et chanteurs contemporains ou d’il y a quelques décennies. Les images sont accompagnées de musiques festives et populaires, ou qui pourraient être issues de films comme ceux d’Alfred Hitchcock.
Chez Labelle-Rojoux l’idée de la grimace en art est à rapprocher de celle de l’impertinence et de l’incorrection, que l’on attribue généralement à l’enfance. L’artiste est celui qui devient capable de retomber en enfance, de déjouer les règles sociales, et ainsi de se détourner du « politiquement correct ».
Il est question du Carnaval, impliquant débordements et renversements de situations, rendus possibles par le port du masque qui gomme les différences entre individus, entre classes sociales. Les maîtres deviennent les valets et les valets les maîtres..
C’est sur le renversement des codes que s’opère cette impertinence, cette incorrection.
2 - Critique de la raison pure (2 masques, 2009)
Au sein de l'escalier de la Fondation du doute, ce sont 2 photographies de chaque masque à échelle 1 (2013), qui sont présentées.
L’idée du masque chez Arnaud Labelle-Rojoux rejoint celle de la grimace, de l’impertinence et donc de l’incorrection dans l’art. A l’image de Fluxus, l’humour, le gag et le burlesque tiennent une place importante dans son travail.
Quelques exemple d’écritures sur papier
L’utilisation de l’écriture est récurrente dans le travail de Labelle-Rojoux. De même que chez Ben, elle est une manière d’interpeller le regardeur. On y trouve une part importante d’humour ; de jeux avec les mots et les images ; des références cinématographiques, littéraires mais aussi historiques et politiques.
3 - Ego = Ego (principe d’équivalence) (2011, 70 x 50 cm + élément de l'installation)
Allusion au concept de « principe d’équivalence » développé par Robert Filliou, qu’il exprime aussi avec la formule « Bien fait – Pas fait – Mal fait ». (Idée qu’une œuvre doit être jugée avec la même valeur, qu’elle soit a priori « bien faite » selon les critères habituels, « mal faite » voire « pas faite », autrement dit de l’ordre du concept, de la théorie.)
L’idée de l’ego renvoie à Ben, qui estime que quoi que l’on fasse, on ne peut supprimer l’ego de l’artiste.
4 - Petits bruns déguisez-vous donc en scandinaves (2005)
5 - On entendait Groucho, c’était Lacan (2013, 70 x 50 cm)
6 - Apparition diabolique d’Hitler en pékinois (2005)
Collection de l'artiste
Fondation du doute - Ben & Fluxus collection
- Entrée du public : 14 rue de la Paix /41000 Blois
- Administration : 6 rue Franciade
02 54 55 37 48